samedi 8 octobre 2011

Retour à la case Chartreux et lieux étranges

PILAT et annexes

Retour à la case Chartreux et lieux étranges





Sur les pas du passé
Avec l’automne, revenons dans les superbes contrées de notre Pilat, en nous attardant sur les versants du Gier, Givors et environs. Nos pas suivent quelques vieux chemins devenus minces sentiers où parfois la trace n’est plus visible, oubliée, depuis longtemps. Peu importe, car on peut entendre encore sous d’épaisses forêts la marche de personnages insolites.
Ils sont parfois, on le devine, le glissement lourd de pieds nus de quelques ancêtres ayant occupé ces contrées aux époques néolithiques, courbés pour mieux traquer le gibier ou se déplacer, craintif, à la recherche de quelque lieu où la vie est moins difficile… et les forces de la nature plus douces à leurs craintes et douleurs. Ce versant peu étudié par les spécialistes, ou prétendus tels, en la matière, sont pourtant d’une grande richesse pour le chercheur parti en quête après des soirs et des soirs d’épluchages de vieux documents… ou écoutes patientes de quelques vieux habitants de ces contrées. Juste pour allécher notre curiosité là c’est une ou deux fosses à incinération mortuaire (répertoriées), ici ce sont des roches légèrement aménagées de cupules, et dans ce fourré ce sont des pierres qu’on dit bornes illustrées de signes gravés s’approchant de loin à ce qu’on appelle des runes. Ces vestiges, à présent répertoriés et ‘cadrées’ au GPS par nos soins, sont curieusement ignorés de nos ténors Pilatesques, on se demande si c’est par manque d’intérêt ou pire, de ne pas le savoir.

Ensuite ce sont des pas pourvus tout d’abord de sortes de chausses en peau épaisse. Ceux-ci commencent à se rassembler dans des enceintes, à parcourir des chemins déjà plus larges… sur lesquels ces pas avancent plus vite mais où aussi parfois ils trouvent la mort. A ces époques on ensevelit sur la côté de cette chaussée. C’est là et puis ici, au fil de ces lignes de communications et constructions sommaires perdues, que nous retrouvons des ruines, des emplacements de fosses désignées par les clichés IR… comme par exemple dans le secteur des Chances, de Trèves ou plus haut ou plus bas. Au demeurant ne dit-on pas qu’en traçant la ligne de chemin de fer différentes ‘choses’ furent bousculées, trouvés puis réensevelies ?

Et puis enfin ces pas ont des bruits plus sec d’abord de semelles de bois, puis de cuir, puis de crépin… puis de sandales du type réglementaire pour quelques moines de quelques ordres médiévaux jusqu’à des jours plus tristes aux accents de carmagnole meurtrière et dévastatrice.
Ces pas résonnent dans nos têtes, nos esprits et nos investigations depuis près de 50 ans sans s’estomper, loin s’en faut et bien au contraire.
Peut-être ces bruits de pas intriguèrent-ils et firent-ils des émules. Mais quoiqu’ils fassent, ces émules ne seront jamais du pape, ni pape eux même d’un sujet ou des escargots, élément ou savoir, encore moins des escargots sauf peut-être des limaces en raison des effets de baves accentuées et si peu ragoûtantes.
Pour nous, depuis ces presque 50 ans la poursuite n’a jamais cessé. Cependant si la montre jouait contre nous il faut bien dire qu’elle sait se montrer bonne fille et nous encourager à poursuivre. Ainsi, pendant que les prétendus amateurs sucent  les mêmes bonbons documentaires laissés en pertes et profits depuis les convulsions de la Révolution, ce reste, très conséquent, a fasciné des dizaines et des dizaines de chercheurs de tous genres et de nombreux n’importe qui.
Pour faire court, ce reste se compose essentiellement d’archives et de quelques ruines ou bâtiments, souvent tellement remodelés qu’il est quasiment impossible d’en discerner les contours d’origine ou primitifs.
Certes, à ces lambeaux de mémoires mobilières s’accrochent quelques bribes de récits dont les fondements restent troubles, obscurs ou trop prometteurs pour sembler réels ou l’être.


Regard sur les anciens avoirs et une pitoyable situation de fait

Alors on se tourne vers les écrits anciens. Peu se trouvent encore en mairies, et les seules chances offertes au public, de remonter le temps, se situent au fond des cartons d’archives départementales, régionales nationales où quelques fois privées (c’est plu rare admettons-le). Certes, mais là c’est un autre parcours du combattant souvent décourageant tenant de la bravoure, de l’inconscience ou de la foi du Kamikaze. Ces  documents, soigneusement javellisés, pasteurisés, bouillis et aseptisés sont essentiellement des actes locaux notariés, royaux, sous seing privé qu’ils soient religieux ou laïques. Nous allons revenir sur l’écriture à peu de distance dans ce petit travail.

En ce qui concerne ce versant du Pilat le passé historique, archéologique et religieux est bien plus riche qu’on ne peut le penser. Il est même, pour nous littéralement infini. Le sujet est à la fois assez mince en superficie et d’une richesse importante, inversement proportionnée, dès qu’on fouille un peu… qu’on fouille un peu à tous les sens du terme bien entendu.
Pour le commun, une promenade, deux incursions dans le fourré, une approche d’un tas de cailloux qu’on contourne rapidement et voila, c’est bouclé… Ensuite on rentre à la maison, on spolie joyeusement le travail des prédécesseurs  qu’au passage on s’approprie sans vergogne et l’affaire est dans le sac ! La tête haute, sans la moindre honte, voire avec fierté, se font grassement des emprunts à fond perdu. A la suite de quoi, l’annonce tombe comme la lame d’ardoise (qu’on ne paiera pas de toute façon) de monsieur Guillotin, on clame et réclame tout savoir sur tout et pour le même prix on se dit expert en tout.
Quand aux autres, ceux qui cherchent depuis des décennies ou meurent après une vie complète d’investigation, parfois ignorés, ils sont tout bonnement qualifiés de lecteur ou auteur de romans de gare. Mais, en fin de compte, le tout est de savoir à quel quai prendre le bon train pour… la bonne destination en première classe, ce qui n’est pas à la portée de tous.
Alors, avec des airs suffisants de conspirateurs sachant tout, ils avancent tels des druides vers leurs ouailles médusées prostrées près de pierres qui pour la circonstance désenchantent au lieu de chanter, attendant craintivement qu’arrive Persée fermement décidé à trancher la tête de pilatesques gorgones. A bien mieux écouter ce bruit d’automne de l’an 2011, ce serait son pas mythique qu’on entend marteler certains endroits de cette antique région.


Du côté de Longes, Echalas Trèves et tous les autres

En attendant Persée, nous allons regarder s’il y a une percée d’exploration potentielle du côté de Longes, Echalas et Trèves… Nous allons donc nous promener, chercher, remonter quelques traces si ténues, effacées, déjà sous la poussière du temps, de l’effacement de certains éléments qu’ils soient écrits, bâtis ou tout autre extériorisation. Bien entendu nous restons cartusiens, avant ce reste cartésiens dans cette petite prospection d’automne.

Alors voilà. On voit sautiller quelques personne agitant fébrilement, ou victorieusement des actes de propriété, notariés. On y voit des achats, et de fait des ventes des passations des dons des prises en force et commentaires étranges. Et puis, bien entendu, on doit passer par cette case si prometteuse que sont les pères chartreux et les aristos gravitant dans leurs richesses terriennes ou alors leurs plus profonds secrets. La recette à toujours fait des émules, des heureux à tous les coups qui font mouche.
OK. Mais même en brandissant les liasses d’actes usées, passées de mains en mains, depuis les convulsions révolutionnaires, comme les clés indispensables à l’ouverture des grands secrets cartusiens du Pilat… on ne voit jamais que des formes ampoulées ou non de faits administratifs… vus, vus revus et revus par tous et toutes depuis que monsieur Jean Combe popularise les insolites de cette chartreuse. Aussi nous ferons grâce à nos lecteurs du rabâchage de ces interminables litanies qu’au demeurant ils trouvent de partout, ou n’importe où. Cependant nous leur conseillons, à cet effet, de lire aux sources de ces présentations, c'est-à-dire les écrits de Messieurs Antoine Vachez, Combe et autres du genre Lupé.


Les écrits inconnus

Nous intervenons, pour notre part, sur d’autres actes notariés que personne ne cite en raison du fait qu’on ne les sait pas ou les méprise, ce n’est pas mieux. Avouons, toutefois, que ça la fout mal pour des gens cherchant à se montrer sachant en la matière.
Certes on entend déjà le chœur des grincheux entonner le traditionnel « C’est pas vrai sinon, nous, on le saurait forcément… c’est de l’intox du bidon, du pipeau ». Ben voyons ! Alors disons qu’au moment où le laminoir révolutionnaire se prépare à écraser la chartreuse de Ste Croix, les pères pas plus sots que d’autres moines, templiers par exemple, mettent en sureté ce qui est le plus important pour eux, leurs archives et leurs valeurs autres que ‘monétaires’ ou immobilières.
Le dire c’est bien, continuent à grincher les ronchons, mais le prouver est une autre paire de manches. Et bien nous acceptons de jouer cette partie. Aussi nous incluons ici la preuve (quelques pages repro de cette documentation peu connue) de ces actes, uniquement pour prouver qu’ils ne sont répertoriés nulle part ni par personne, mais bel et bien réels ?
Alors la question bleue à trois points est « oui OK, alors d’où sort ce petit trésor documentaire? ». La réponse en est affligeante de simplicité, car voyez-vous, il sort de l’endroit où les pères chartreux le déposèrent peu avant de s’en aller de leur maison de Ste Croix. C’est une lapalissade, bien entendu, mais elle résume une situation des plus claires. Ils se sont sans doute trouvés dans l’obligation d’agir dans l’urgence, car les risques étaient énormes d’être accusés de vouloir soustraire des actes de propriété, accompagnés de sortes de ‘chroniques’, au feu salvateur des bûchers révolutionnaires alimentés à grands coups de pleines charrettes  de livres et paperasses. Le choix qu’ils font alors est astucieux et d’une efficacité telle, que personne n’a jamais pensé qu’il manquait tant d’archives et encore moins que cette ‘rescousse’ puisse avoir été aussi simple.


L’infaillible astuce des Chartreux

Mais réfléchissons encore un peu plus au fait de cette partie ‘d’archives perdues’ de la Chartreuse de Ste Croix. Visiblement, elles échappent à toutes inspections, et épluchages des propriétés, afin de vente, pour alimenter les caisses de cette France se saignant elle-même de ses plus précieuses archives. Une fois le premier scepticisme passé, on imagine bêtement que personne ne comprend le subterfuge mis en place à ces époques destructrices.
Hé oui, pourquoi ne pas admettre, tout simplement, que les Pères disposent d’un fond documentaire que nous appellerions ‘courant’, et un autre qu’ils peuvent considérer comme plus précieux pour des raisons qui leur sont propres. En ce cas, on peut supposer cette part tout bonnement ‘répertoriée’ par ailleurs, tout en étant ‘rangée’ dans la fameuse salle du premier étage, tout près de la bibliothèque, et de celle plus petite, dont seul l’autorité cartusienne dispose des clés qui ne sont pas du type ‘Vertevelle’.
Dans ce petit local se trouve également le coffre de la Chartreuse et pourquoi pas cette partie d’archives qui sera soustraite aux destructions. On ne sait pas à quelle date le lot sera enlevé et dirigé à distance de Ste Croix, tout simplement dans un des bâtiments lui étant attachés. On ignore également si les habitants de cette ferme sont plus dévoués que la moyenne des autochtones, ou s’il est possible que le dépôt se soit fait sans qu’il en sache le contenu.
Après tout, ceci n’a pas grande importance face au fait que le but soit atteint, à savoir le sauvetage de cette partie soustraite des archives cartusiennes. Cette dernière fit son voyage, au gré du temps, pendant plus de deux siècles de sommeil jusqu’au jour ou le chamboulement des sous-sols oblige le nettoyage par le vide et la remontée au jour d’une sorte de paquet blotti au fond d’un meuble laissé pour compte avec son contenu sans la moindre valeur apparente. Il s’en est fallu, d’ailleurs de bien peu pour ces ‘actes’ et écrits jugés sans intérêt autre que celui d’allumer le feu ne finissent dans d’autres flammes plus idiotes encore que celles de la Révolution.


Le privilège de la recherche assidue

Nous n’avons pas à exposer ici comment nous, et personne d’autre, n’eut le privilège de voir et toucher ces rescapés, c’est notre seul problème. Le petit plus fut de pouvoir obtenir une copie (photocopie) complète de la collection de documents. Le lot est formé d’actes de vente, d’achat, de location et autres cessions. Ce mot est bien approprié car le droit explique que (nous citons) : «  "Cession", "transport", "vente" sont des mots pour désigner l'opération juridique par lequel la propriété d'un bien ou d'un ensemble de biens ou d'un droit passe du patrimoine du cédant à celui du cessionnaire (bénéficiaire de la cession). L'expression cession de fonds de commerce en est un exemple même de la cession d'un ensemble patrimonial comprenant à la fois des biens mobiliers tels que d'une part, des marchandises et des équipements, et d'autre part des droits, tels que l'enseigne, le nom commercial, le droit au bail et la clientèle. "Cession" s'emploie pour les créances, mais on utilise aussi l'expression "transport de créances". Nous tenons à inclure cette définition car elle s’applique parfaitement à certains événements dans lesquels chartreux, commanditaires, aristocrates et laïques confortables s’impliquèrent, « plein pot », loin des registres habituels et courants liés au passé d’endroits précis de cette région. L’exploitation de quelques uns des écrits permet d’avoir une autre vision que celle habituellement ‘ruminée’ depuis que certaines rumeurs engagent, à qui mieux-mieux, la course à la secrète échalote locale.


AVERTISSEMENT

Notre retour sur la région du Pilat nous amènera à produire diverses causeries et petites prospections depuis cette liasse formidable. Et, comme nous entendons déjà le chœur des grincheux de permanence entonner le grand air du « C’est même pas vrai, y a pas plus de documents du genre que de beurre en broche », nous informons notre lectorat qu’une exposition de ces archives sera prévue à l’effet de ceux, celles qui nous ont rejoints depuis notre retour dans cette superbe région. Difficile de proposer mieux contre les sarcasmes et autres désobligeances, non ?


Le périmètre de l’intérêt

Pour en revenir à ce qui intéresse un secteur inclus dans un secteur situé grossièrement entre Ste Croix, le Château des Chances, Echalas, Trèves, La Fléchette, le Château des Rebuts, Châteauneuf, Tartaras et La Roussillère on peut s’apercevoir que les choses ne se cantonnent pas seulement à deux ou trois familles, mais aussi à d’autres acteurs nettement plus puissants sur bien des théâtre d’opérations.
Plusieurs cartes furent enlevées au jeu, parfois remplacées par des fausses ou bien collées sous d’autres. De toute manière qui pouvait croire que certains éléments se cantonneraient à ce que le ‘tout venant’ puisse trouver ?
Evidemment on peut douter. Non seulement c’est bien naturel, mais tout autant salutaire et source de volonté d’en savoir plus en réveillant l’esprit de curiosité la carte d’état-majeur, le GPS et la recherche sur le terrain.
Par exemple on note avec surprise que des bornages de propriétés sont indiqués ça et là sur divers actes et relevés de propriété disons ‘bornés’ dans les 250 ans derniers. Ce genre d‘info est accessible à tous, mais comme personne ne va sur le terrain vérifier les indications et bien personne ne voit, par exemple que les bornes ne sont pas là où on les attend, ou encore sont datées d’autres temps que ceux cités et attendus. C’est déjà un travail de débroussaillage bien utile pour avancer plus loin dans le maquis de cette investigation. Et puis on lit les descriptifs d’état des lieux, arpentages et surfaces de ce qui passe discrétos d’une main à l’autre… et on s’aperçoit que rien ne colle.
Là on nous indique une chapelle intérieure ou extérieure qui n’existe pas ou disparue… ici c’est la conformation des bâtis qui ne colle à rien. Alors ce sont les arpenteurs et experts des époques passées qui en prennent pour leur grade, car il faut bien accuser quelqu’un de ces incohérences, non ?
Personne n’est allé au fond du passé de certains lieux… arsenaux où on aurait eu… la Chance de comprendre qu’une maison de charité hospitalière (pas de cet ordre mais de la qualité !), ou de décontamination (pour période de peur épidémique) se trouvait par là bien tranquillement loin des actes et bornages à l’usage de celui qui ne voit rien que le seul gros bout de son nez.
Observez bien cette information car elle vaut son poids de chartreuse verte. Une sorte de petite maladrerie des plus modestes, certes, est bien plus sûre qu’un fort hérissé de mâchicoulis. Hé oui, car si le soudard n’a pas peur de mourir au combat, il a une trouille bleue de choper quelques saletés qui l’emporteront irrémédiablement dans des souffrances abominables. Alors, même s’il n’y a qu’un malade en quarantaine douteuse et une alléchante information peut-être trésoraire… on passe au large et à autre chose de moins radicale ! Passez muscade !


Tout se passe au fond, au fond… c’est comme dans les mines, les vraies mines de charbon. (C. Nougaro)

Ensuite bien entendu qu’on entend dans ces confins des histoires souterraines où il est question de dépôt enfoui tout au fond de galeries parfois atteignant le kilomètre de distance. Sans doute l’info a-t-elle été imprimée sur le ‘Petit Marseillais’ car vous en connaissez beaucoup des souterrains d’un kilomètre de long taillé de mains d’hommes ?
Ensuite à quoi peut bien servir une telle longueur pour une cache, si on admet qu’il vaut mieux se concentrer sur le fait d’en dissimuler au mieux l’entrée ouvrant sur le fabuleux trésor (encore qu’il faille bien définir ce qu’est le trésor en question !) plus que la longueur. Ben oui, car dès l’instant où on trouve l’entrée on peut bien se moquer de courir sur un kilomètre si au bout se trouve la fortune, non ?
L’éclairage me direz-vous ? Et bien le problème se pose autant pour celui qui planque son magot que pour celui qui le course, donc un point partout ! Ensuite qu’on nous dise qui s’est muni au fil des temps d’une chaîne d’arpenteur pour mesurer une galerie au mètre près, quand il sait qu’au bout est la richesse ???
Restons sérieux, voulez-vous… A la rigueur une galerie de mine est longue, mais tous savent où elle est et à quoi se résume le bénéfice qu’on en tire. Il va de même pour des réseaux naturels du type aven ou autres mais hélas dans ce secteur ça ne court pas vraiment les rues…


Références ‘cataphiles’

Si ces exemples sont cohérents, un km de souterrain est bon pour le 1er avril de l’an prochain. Regardez, pour en finir sur le sujet, le souterrain, bel et bien existant vers Les Chances (maxi 20m.) et La Madeleine ou encore au dessus du tunnel de la voie ferrée vers Trèves-Burel. Là oui vous aurez de quoi allumer vos lampes et flinguer vos pantalons. Encore faut-il savoir où aller, mais si nous ne signalons pas ici les emplacements c’est pour ne pas faire injure aux ténors qui forcément les connaissent mieux que nous ,n’en doutons pas un seul instant. Là, oui, on trouve quelques petites gravures amusantes dont nous montrerons des clichés dans nos prochaines éditions sur le sujet.
Quoiqu’il en soi ces ‘détails’ montrent à l’évidence que ceux qui tiraient depuis longtemps certaines ficelles qui porteront la casaque cartusienne, et d’autres couleurs, savaient ces emplacements et le profit qu’ils en tiraient en rencontrant peut-être un chartreux ou deux, de ‘hauts grades’ dans un des domaines dans l’ombre duquel ces présences n’intriguaient personne. Idem pour la toute petite maison de quarantaine qui est devenue bien grandette à présent, encore debout au nez et à la barbe de nos ténors et Indiana Johns locaux passant devant, ventre à terre, sans rien voir.
Pour l’instant nous arrêtons cet article à cette première partie de présentation générale. Les autres chapitres suivront en allant un peu plus loin à chaque fois. Par exemple, ce seront les mégalithes de ce secteur qui seront à l’honneur avec ceux passés à la trappe, dont un joli petit menhir ayant du servir de borne aux chartreux puisqu’il est orné d’une naïve croix sur sa boule. Les étoiles semblent y être remplacées par de simples points. En troisième partie, nous visiterons quelques lieux où les chartreux avaient propriétés ou encore des droits ou des dons notoires mais peu usités. Enfin, nous nous consacrerons au secteur des Chances et alentours afin de suivre de vieux chemins parfois pavés sinon de bonnes intentions au mieux de superbes dalles. A la suite nous irons dans quelques petits souterrains et autours de ce qui fut la petite halte d’hospitalisation ainsi que quelques endroits ou bâtis sur lesquels plane l’ombre d’un cheval ou d’une légende à base de malédiction.

Comme à l’accoutumée, nous ne donnons plus de bibliographies ou localisations de lieux afin de conserver notre antériorité, et par là même, éviter que certains indélicats ne s’approprient nos éléments en les clamant leurs dans leurs ouvrages. En échange lecteur, lectrice, qui souhaiteriez en savoir plus sur nos sources il est possible de demander un RDV et venir consulter à notre domicile, notamment concernant les archives, actes perdus, de la Chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez.

André Douzet
Le 8 octobre 2011





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