la Chartreuse de Sainte-Croix : articles 3

Où il est question des travaux d’A. Vachez

Nous ouvrons l’année 2008 avec un dernier article de journal consacré à la Chartreuse de Ste Croix en Jarez. Si ce choix fait appel à un texte peu ancien puisque du 27 juillet 1995, débutant sur notre dernier ouvrage sur Ste Croix, il se montre surtout reconnaissant pour un des auteurs les plus qualifiés sur ce sujet qui nous est cher. Plusieurs fois, nous avons fait mention à A. Vachez et lui avons rendu hommage pour ses ouvrages plus précieux les uns que les autres. A ce propos, grande fut notre surprise lorsqu’assez récemment, nous avons entendu quelques rumeurs critiquant assez vertement le travail de cet historien remarquable en ce qui concerne ce site, la région du Pilat, voire d’autres plus étendues du vieux pays de Jarez.
L’article en question, paru sur ‘La Tribune-Le Progrès’ -pages de Rive-de-Gier- fait une présentation brève, mais précise et claire, de cet homme véritablement tombé sous le charme du passé de Ste Croix. Pour nous, il n’y eut jamais l’ombre d’un doute quant à la qualité et l’importance de l’ouvrage de Vachez auquel nous avons plus d’une fois fait appel avec profit, sans crainte ni équivoque. Il faut bien ajouter, de plus, que ceux aujourd’hui critiquant abondamment cet écrivain historien, sont très loin d’être capables de rendre le tiers du même travail… A l’image de notre ami Raymond Grau, tant de fois critiqué par de joyeux scientifiques ou prétendus gardiens d’éléments dont ils n’approchent doctement qu’une infime partie visible, Vachez passe à la casserole de ceux qui se veulent les détenteurs de tous les documents de Ste Croix… quand ce n’est pas d’une vérité aussi hypothétique qu’absurde. Pourtant, comme en ce qui concerna Raymond, ces détracteurs de service ne se privèrent pas de faire leurs premières armes à l’école de Vachez et d’exploiter sans la moindre vergogne ses bases et éléments scientifiques ou historiques… quitte à « cracher dans la soupe » juste avant d’en reprendre une louche copieuse et peut-être même plusieurs!
Quoi qu’il en soit, n’en déplaise aux grincheux, l’ouvrage en question est un classique en ce qui concerne le passé historique des lieux, tant sur le plan archéologique qu’en sommaire d’archives souvent peu communes. Cet ancien bâtonnier sut mettre à notre portée les premiers moments de l’existence cartusienne de cet endroit, et le fait qu’il soit remis à l’honneur en 1995 est un juste retour des choses. Et puis, même s’il est possible qu’il ait pu ici ou là commettre quelques erreurs ou omission, l’essentiel du travail ne mérite t-il pas notre respect et notre admiration ? A. Vachez, tout comme Raymond Grau et tant d’autres, dont votre serviteur, n’est-il pas humain et ne peut-il, de fait, avoir droit à l’erreur ?... Quel prétentieux ou bouffi d’orgueil peut-il prétendre rabaisser la valeur de cet homme avant de pouvoir en écrire tout autant?... aucun sans doute.
Nous voulions terminer cette année en rendant honneur à « A. Vachez, docteur en droit, avocat bâtonnier, président de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon » qui voulait entretenir, pour les chercheurs et tous les autres, le fait qu’en ces murs du souvenir et de la tradition… « la légende se mêle à l’histoire »…

A suivre !

Nous reprendrons, dès les prochains volets de nos travaux et présentations depuis des copies fac-similées d’articles de journaux locaux, nos avancées dans le passé de cette chartreuse hors normes. Certes, plus que jamais, nous poursuivrons nos intentions de feuilleter les pages des médias… mais aussi nous pourrons montrer que si la chartreuse de Ste Croix fut le réceptacle d’éléments religieux, ou mystérieux, qui nous dépassent de beaucoup, elle sait nous étonner depuis d’autres nettement plus humains. Elle nous montera que les Pères chartreux surent, peu avant la Révolution, prendre sous leur protection cet enfant orphelin et malade que tous rejetaient… et dont le dernier descendant de sa famille nous adressa l’histoire émouvante.
L’année qui se présente sera riche de révélations nouvelles, sans doute pas forcément sur les ouvertures où certains les attendent, mais dans des directions que nous entretenons depuis plusieurs décennies, au grand dam de certains organismes officiels ou responsables locaux ou autres sociétés plus ou moins discrètes. Par exemple, nous avons pu obtenir, très récemment, toute une série d’enregistrements audio et vidéo faisant intervenir des personnages qui, depuis nos premiers travaux de recherches en compagnie de Raymond Grau, clamaient haut et fort qu’il n’y eut jamais la moindre trace d’ésotérisme à Ste Croix… et qu’un entretien surprend en flagrant délit d’affirmation contraire ! Tout comme nous poursuivrons l’exposition de nouveaux faits concernant, certes le point focal qu’est l’ancienne chartreuse primitive, supplantant un vieux château bien occulté… mais encore certaines propriétés cartusiennes du Pilat et ses proches alentours que nos ténors habituels ignorent, laissent pour compte ou n’abordent que du bout de leurs plumages faute de pouvoir plus.
A très bientôt donc dans les dédales du passé et des ombres étranges s’étendant depuis les fondements historiques et matériels de ces lieux où à présent malheureusement le délire commence à prendre pied… ou du moins s’y essaie.
André Douzet